En vacances à Antibes chez Peeoui depuis vendredi, on a attendu ce dimanche pour faire la première sortie VTT. Direction Moulinet pour faire une double boucle entre le village et la Beccas.
La journée commence par des petits contre-temps car la route entre Sospel et Moulinet est barrée par un gros éboulement. Après avoir garé la voiture et avoir tenté le passage en vélo, on est forcé de faire demi-tour. Le détour par le col de Turini prendra une heure en voiture pour rejoindre Moulinet. De là, en avant pour la première montée par la piste jusqu’au col de la Beccas. La montée nous prendra environ 1h20 jusqu’au sommet de la descente dite des Feuilles. On se pose pour avaler nos sandwichs. Ensuite c’est parti pour les épingles recouvertes de feuilles. Un peu d’appréhension de mon côté pour commencer, et je me retrouve couché sur mon avant-bras droit. Au fur et à mesure, je commence à passer de mieux en mieux. On est bien à l’abri des arbres. La pente de la descente n’est pas trop affolante.
Arrivés en bas, le chemin devient très caillouteux. Un petit ruisseau nous permet de nous rafraichir sans taper dans les réserves d’eau qui s’amenuisent. Et nous voilà à nouveau à Moulinet. Nouvelle pause histoire de reprendre son souffle avant de remonter à la Beccas.
La deuxième montée se fait sous un soleil de plomb. La soif se fait fortement sentir. On arrive en haut tant bien que mal en moulinant gentiment. Une fois en haut, la liaison vers la deuxième descente est plus courte. Le début du sentier est régulièrement barré par des arbres ou des éboulis. Un peu d’escalade est nécessaire. Ensuite, le chemin devient plus ludique, dans le même genre que les Feuilles mais sans les feuilles.
On finit par le même parcours caillouteux vers Moulinet et la même trempette dans le même ruisseau. Juste après ca, mon pneu arrière crève. Dommage la rando était presque finie. A pied ca fait quand même un peu loin alors on change la chambre.
Complètement dé-séchés on recherche un bar dans le bled, mais tout ce qu’on trouve c’est un abreuvoir non potable. Ca nous empêche pas de mettre la tête dedans histoire de survivre jusqu’à un vrai bar au col de Turini, sur le chemin du retour.
Par contre, quand on met un semi-albinos sur un vélo sous le soleil sans crème, bah il brûle…
Toutes les photos, chez Peewhy.
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