Mardi, c’est le dernier jour de mes petites vacances à Antibes, alors il faut rouler. Peewhy choisi un parcours v3+ (surement car je ne suis pas assez tombé la dernière fois…) de Breil sur Roya au col de Brouis et retour. Rendez-vous chez Guigui à 9h. On arrive vers 9h30 devant un Guigui tout content car il vient de recevoir sa nouvelle fourche… qu’il faut bien naturellement monter tout de suite. Petit détour par son garage et vers 10h nous sommes prêts pour partir.
La route est un peu longue jusqu’à Breil, mais la remontée le long de la Roya est sympa. Les nuages assombrissent le soleil, ce qui réjouit mes petits bras tout roses. Le GPS a du mal à trouver ses petits, du coup on part au pif pour se rendre compte qu’on démarre notre boucle dans le mauvais sens. Remis dans le droit chemin, une piste nous emmène au dessus de Breil.
Elle se transforme ensuite en travers de montagne avec Piene Haute qui apparait perchée sur l’autre flanc de la montagne. Superbe:
Première pause dans ce travers car Guigui est à plat. Quelques gouttes tombent, mais pas longtemps. Le travers devient ensuite sous-bois et il est difficile de progresser à vélo. Poussage et portage obligatoires. Je me sens tout faible d’un coup. Re-pause histoire que j’avale une barre. Une fois le portage terminé, on entame une descente assez courte, mais faite de cailloux dans lesquelles j’ai du mal à suivre. On rejoint ensuite une piste pour finir la montée à Piene Haute. A la recherche d’un point d’eau histoire de ne pas revivre notre calvaire de dimanche, on se pause 20 minutes à la chapelle pour manger nos sandwichs. Le vent se lève subitement et des nuages noirs inquiétant déboulent au dessus des montagnes alentour, piles dans la direction que nous devons prendre vers le col de Paula.
Un point carte nous confirme qu’on n’a pas trop le choix pour le chemin du retour. Heureusement, la menace d’orage n’est pas mise à exécution et le temps s’éclaircit à nouveau rapidement. La piste nous fait grimper au col de Paula puis continue vers le col de Brouis. On s’arrête devant l’auberge et un troupeau (j’ai un doute, étaient-ce des chèvres ou des moutons?) pour une dernière barre avant la descente. Et c’est parti! Le chemin est d’abord assez cassant jusqu’à l’aqueduc (enfin une canalisation) qu’on doit suivre pour rejoindre la seconde partie de la descente. Sur la liaison, je fais un soleil vers le ravin. Vélo dans la main gauche et main droite accrochée aux herbes pour pas descendre plus bas, Peeoui me récupère. Calmé par ma cascade, je ne suis pas très serein quand arrivent les épingles serrées en sous-bois pour finir de descendre…
Une fois en bas, aux abords de Breil, on remonte un peu la piste du début pour finir par quelques marches et épingles rendues glissantes par la pluie. J’y ferais quelques tentatives de cascades, mes bras ne remplissant plus tout à fait leur fonction d’amortisseur, mais je survis tant bien que mal. Peewhy réalise que sa fourche est bloquée et la débloque et Guigui passe facile, comme depuis le début.
La rando est finie, et à part en montée sur piste, j’ai encore beaucoup de progrès techniques à faire…
Comme d’habitude toutes les photos sont chez Peewhy.
Tes compte-rendus sont vachemenet bien. La prochaine fois, je te donne le lien sur les photos et tu inventes le recit 🙂
Eliott: « Xavier, dos bobos » …. il repete depuis une semaine …
Waouh! le premier commentaire qui n’est pas de PY ou moi sur mon blog!
Tu pourras dire à Eliott que je n’ai plus de bobo, tout est cicatrisé. Et son bobo à lui?
sympa le CR, esperons que la prochaine fois tu es un vrai velo !