N’ayant rien glandé du samedi, je me mets en tête de trouver une rando VTT pour dimanche. Je cherche sur le net et je tombe sur le site du CIHM, avec le numéro de l’organisateur de la sortie du dimanche… J’appelle et voilà, j’ai ma rando. Dimanche matin, debout assez tôt histoire de préparer mon sac. J’enfourche le VTT direction le RER à Auber. J’arrive à Antony, lieu de rdv vers 9h30. Je fait la pression de mes pneus en attendant. Les participants arrivent petit à petit. Vers 10h15, nous sommes 7 et la rando démarre!
Je n’ai aucune idée de l’allure du parcours. Je suis surpris de voir que si près de Paris, on ne va pratiquement pas sortir de la verdure. Pour commencer on traverse Verrières-le-buisson pour arriver à Bièvres. On progresse lentement en faisant beaucoup d’arrêt… Je m’ennuie un peu. Heureusement, à force de traîner derrière les autres, Jean-Phi, l’organisateur, a pris le large devant, et une fois les autres doublés, je peux tracer pour essayer de le rattraper. C’est là qu’un arbre m’attaque sournoisement dans la pénombre avec une de ses racines. Avec mes lunettes de soleil je ne vois rien venir. De sa racine donc, il me fait un vilain croque en roue et je perds l’avant. Je perds l’équilibre et là il m’ascène un violent coup de tronc sur le côté de la tête! Sans mon casque j’étais sûrement KO! Un peu sonné, je fais un petit check pour voir si tout est en ordre et je me remets en marche. Faudrait pas que les suivants me redoublent. J’aperçois Jean-Phi entre les arbres. Il s’est encore arrêté. Une fois à sa hauteur, je tripote un peu mon casque et je note que le plastique est plié. Zut. A l’intérieur c’est pire, l’espèce de polystyrène est tout fendu… Va falloir en changer. Enfin, l’essentiel c’est quand même qu’il ait rempli son office.
Arrivé dans Bièvres, on va suivre la Bièvre justement. C’est sympa un petit sentier en glaise mouillée juste en bordure de rivière… C’est ultra glissant. C’est le seul moment où je suis assez content de ne pas avoir mes cales auto. Ma progression ressemble plus à de la trotinette qu’à du VTT mais au moins je ne suis pas tombé dans la flotte! Le chemin se termine par des orties d’1m60 au garot qui nous chatouillent les bras et les jambes, ca fait toujours plaisir. Nous voilà vers Saclay et Jouy-en-Josas. On va faire un peu de route en passant par la ferme de Viltain où on refait une pause. Certains vont même y acheter du fromage 🙂
Aller, on se remet en route direction Buc. Un bruine légèrement mouillante se met à nous tomber dessus. Depuis le temps que je voulais faire du VTT en Bretagne! On s’arrête peu après histoire de manger. Je commençais d’ailleurs à avoir faim. Tout le monde a des petites choses à partager. Un gateau marbré, des croquettes de je sais plus où, des petits muffins au chocolat… sauf moi. En même temps, je suis déjà fier d’avoir pu acheter un sandwich sur la route en venant le matin. Et puis j’allais pas partager mes barres ou mes pâtes de fruit périmées depuis un an 🙂
Le ciel semble s’éclaircir légèrement au moment où nous repartons… Oups, mon pneu arrière est à plat. Changement de chambre et ca y est je suis prêt. A partir de ce moment là, je ne sais pas très bien par où on est passé. A-t-on été jusqu’aux Clayes-sous-bois ou a-t-on juste fait le tour de Satory? J’en sais trop rien. Toujours est-il qu’on aura une belle vue sur le Château de Versailles. Les jambes commencent à se faire lourde pour certains qui nous lachent à ce moment. On est plus que 5 rapidement après le château. Dommage pour eux, les descentes les plus sympa arrivent. Pas très techniques comparées aux épingles de la Vésubie, mais très ludiques, avec des marches, quelques roches à éviter… On arrive sur Vélizy et c’est là que Fabrice nous lache à son tour pour rentrer sur Courbevoie. Le petit groupe continue son chemin par Bièvres, Verrières et Antony. Ça fait quand même plus de 7h30 que nous sommes partis avec tout ça et Jean-Phi a 58km à son compteur.
Tout boueux, j’ai pas envie de rentrer en RER. Du coup, histoire de complètement m’achever, je prends la coulée verte jusqu’à Montparnasse. Mon genou commence à tirer assez fort dès que j’appuie. Enfin, c’est surtout pour le lendemain que ça m’inquiète. J’arrive chez moi après plus de 8h30 de roulage à mon chrono. Par contre en terme d’intensité d’effort c’est pitoyable, j’ai à peine fait 40 minutes à plus de 70% de ma fc max. Enfin, comme ça j’aurais pas de crampes dans les jambes pendant la semaine.
Voilà, j’ai bien occupé mon dimanche. Rythme de la rando assez lent, mais durée et distance supérieures aux habitudes. La semaine prochaine, ils remettent ça. Par contre, il faudra que je m’inscrive ce coup-ci et comme je n’aime pas payer… à voir 😉
C’est toujours le dilemme. Soit tu roules fort mais c’est un peu ambiance compet.
Soit tu roules cool et tu peux te faire chier.
Ici, y a l’ASCVTT qui regle le probleme 🙂
Faut chercher un peu mais y a peut-etre un club du meme genre sur Paris.