Mal de gorge, nez bouché, fièvre, courbatures. Un seul remède, le grand bol de VTT glacé!
Voilà le traitement que je me suis infligé dimanche dernier. Pendant l’épisode neigeux, au début de mes vacances de Noël, avec le vioc et gropo, nous avons convenu de faire au choix une sortie VTT ou d’aller gouter le bassin de 50m de la piscine de St Germain. Réveil matinal, départ pour St Lazare et arrivée sur Triel autour de 9h. 30 minutes plus tard, mes plaquettes de frein arrière sont enfin en place, je peux sonner chez Fabien.
Rémy est déjà là mais les 2 n’ont pas l’air super motivés pour se mettre à rouler, d’autant que la neige se remet à tomber. Vu l’état de mes voies respiratoires, je n’ai pas très envie d’aller à la piscine… Après quelques tergiversations, on finit par mettre les vélos en ordre de marche et par s’habiller. Chouette! A peine le nez dehors, les flocons grossissent et la visibilité s’en trouve fortement perturbée. Mes pieds sont rapidement congelés et mes cuisses semblent leur emboiter le pas. Le parcours choisi est celui que Fabien et moi avons inauguré 15j plus tôt dans la boue, vers Morainvilliers et Marsinval . La contrainte du jour est d’être revenus vers 12h pour retrouver Marianne&Mathilde. Un peu plus tard, comme on pouvait s’y attendre: « Allo? Oui, c’est Rémy… on se retrouve plutôt vers 13h? OK. A tout’… « . Ça s’est fait.
Bref, après la traversée de Vernouillet, on commence les chemins tout blanc. Fabien, lunettes embuées et avec son agilité légendaire sur terrain glissant, ferme la marche pendant que Rémy ouvre la voie. Il sera aussi le premier à se rouler par terre. Les sous bois arrivent à point nommé pour nous abriter du vent. La pente pour monter vers Bures est très agréable. La superposition des cailloux, feuilles, neige tassée et neige fraiche donne une adhérence assez bonne. Eviter de tomber dans les ornières bien cachées et ca passe. Petite descente sur piste vers Bures et ma roue avant se dérobe. Comme je ne vais pas très vite, j’ai le temps de déchausser, de m’écarter du vélo et faire ma roulade… C’est frais, mais c’est pas grave. La côte m’a bien réchauffé, à part les pieds.
On traverse maintenant sous l’A13 pour se retrouver à nouveau à découvert au milieu des champs. La neige s’est arrêtée de tomber. L’ambiance générale est vraiment sympa. Pas de bruit autre que le crissement de la neige sous les roues. Je me crois sur ma planche de snow. D’ailleurs j’en adopte certains réflexes en laissant filer le vélo un peu où il veut et en cherchant juste à rester équilibré dessus. Là où la neige est plus profonde, c’est moins évident mais globalement, je m’en sors plutôt bien. Rémy est un peu devant et Fabien reste prudent… toujours 🙂 Dans un petit bled, pause manger et photo. L’heure est déjà bien avancée. Si on ne veut pas faire trop poireauter Marianne, il va falloir rentrer direct. On coupe alors la moitié du circuit pour rentrer par la route au plus court. Ecquevilly, Les Mureaux et Verneuil. Fabien trouve le temps de faire une petite cascade devant une audi. Une fois sur route dégagée, il s’agit de pédaler fort. C’est là que je sens les plaquettes
qui serrent le disque. Elles finiront bien par s’user… mais mes cuisses aussi en attendant. Petit passage par la station de lavage pour rincer les machines et la sortie est finie.
Retour au bercail, douche, picole, lasagnes… Voilà un dimanche bien occupé!
Et si les symptômes persistent consultez votre médecin…