Ce matin, bravant le froid, j’ai été roulé avec quelques membres motivés du TeamBox en forêt de Meudon et vers Vélizy. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour réussir à me lever avant 11h comme depuis que je suis rentré de Bretagne. J’ai failli y laisser mes pieds et mes mains mais je suis revenu et j’ai fini par décongeler une fois rentré à l’appartement!
Debout 7h pour prendre le train à 8h à Bécon. Vu qu’il y a grève et un train sur deux seulement, je suis obligé d’arriver beaucoup trop tôt au box. Comme ça j’aurai le temps de bien gonfler mes pneus et de bien cailler en attendant les autres. 8h30 je suis au box pour un rdv à 9h… ah gla gla! Le givre recouvre tout. Mes pieds gèlent comme d’habitude en premier. J’ai beau faire les 100 pas, ils durcissent de plus en plus. Une 1/2 heure plus tard arrivent les 2 autres courageux, Hervé et Arnaud, coup sur coup. Direction la Tour herzienne pour récupérer le dernier larron, Olivier, à 9h30.
A peine partis, mes mains deviennent aussi froides que mes pieds. La moitié de mon visage est presque insensible également… j’aurais du prendre le masque néoprène! Mon dérailleur arrière décide de faire grève… au moins il est sur un petit pignon, c’est toujours ça. Arrive la première descente, Hervé, que je ne connaissais pas encore, la dévale en 2s… encore un taré! Presque en bas, mon dérailleur décide de sauter sur le petit pignon juste sur la dernière compression. Je reste planté! En fait, la gaine est sortie de son attache sur le cadre. Heureusement mes acolytes la remettent en 2 coups de clés allen. Cool, l’indexation des vitesses a l’air meilleure qu’avant 🙂 On repart.
Après quelques petits tours, il faut remonter vers la tour de Meudon, d’abord par la route puis sur les chemins. Les sensations de reprises ne sont pas trop mauvaises. En tout cas meilleures que pour Arnaud qui lache avant le sommet. On s’arrête pour l’attendre. Il arrive en poussant son vélo et blanc comme la neige. Il a aucune énergie et la tête qui tourne. On essaie de le motiver pour qu’il vienne au moins jusqu’à la tour, histoire de voir si avec un peu plus d’échauffement ca serait pas mieux, mais il nous abandonne là. Gloups… reste plus que moi avec un taré pour rejoindre un autre taré.
Arrivés à la tour, on retrouve Olivier. Comme on n’est pas trop en avance, il passe un coup de fil à Victor pour voir s’il n’est pas en train de rouler quelque part. C’est le cas, on prend rdv un peu plus bas. Ça fait 3 tarés!… et moi.
A la jonction avec Victor, je suis ravi de voir qu’il a une bonne vieille crève et qu’il n’est pas très en forme 😉 On se met en route pépère vers le sud. Bah oui, pour une fois je sais par où on est passé vu que j’ai le Garmin :p On a fait une boucle autour de Velizy. Rythme assez tranquille, ce qui me convient parfaitement au final. Sur le chemin du retour, je n’ai plus la force de rester en danseuse et je prends tout le relief des chemins dans le dos et le cul.
J’ai encore fait pas mal d’erreurs techniques dans les montés, ce qui m’a couté quelques poussages et du retard, mais sur la fin, j’ai repris l’habitude de regarder plus loin devant, ce qui arrondit mes trajectoires et améliore ma précision. De retour à la tour, c’est Hervé qui me ramène chez moi… enfin presque, il s’arrête au pont de Puteaux.
45km, 2h55 de roulage à 15.4km/h de moyenne (merci le retour sur les quais de Seine) et un D+ de 950m… Garmin est toujours très optimiste.
J’ai été faire des achats « grands froids » pendant l’après-midi: Cuissard long et sur-chaussures pour mes petits petons! Et j’oublierai pas les sous-gants la prochaine fois.